Les Autodafeurs, tome 3: nous sommes tous des propagateurs de Marine Carteron
"Sous la cendre des plus grands brasiers, sous les décombres des cités, sous les ossements des hommes martyrisés, toujours nous avons su trouver l'étincelle infime de la vérité."
p.33-34
Auteur: Marine Carteron
Edition: Rouergue jeunesse
Année de parution: 2015
Nombre de pages: 361
Prix: 14,90€
ISBN: 978-2-8126-0893-3Services presse |
Résumé:
"A cause de moi, le Trésor de la Confrérie a disparu dans les flammes et, avec lui, notre seule espoir de gagner la guerre... Maintenant, plus rien ne peut arrêter les Autodafeurs.
Pour nous protéger, on nous a envoyés sur une île pourrie au fin fond de l'Atlantique.
Là-bas, tout le monde bosse mais, moi, je n'ai pas du tout envie de me bouger, surtout pour aller voir le monde s'écrouler et devenir complètement fou.
Si on en est là, c'est de ma faute, alors je préfère rester au lit."
Auguste Mars
P.-S. : Ce que mon frère oublie de vous dire (mais comme il ne le sait pas, c'est un peu normal), c'est que TOUT le Trésor de la Confrérie n'a pas été détruit. Il reste deux petits carnets écrits en espagnol que j'avais "empruntés" à Maître Akitori avant qu'il referme son container. Alors, c'est sûr, je n'avais pas vraiment le droit... Mais plus j'avance dans ma traduction, plus je me dis que j'ai bien fait de les garder.
Césarine Mars
Mon avis:
Auguste,
Césarine, Néné... C'est la fin de leurs aventures, des Autodafeurs, de la
Confrérie... Je les quitte à regret, même si je sais qu'ils continueront de passionner
des centaines d'autres lecteurs! Encore merci aux éditions du Rouergue pour cet
envoi. :)
Pour ce dernier
tome, nos personnages changent totalement d'environnement, dépaysement
garanti.
Au revoir la
France et la Commanderie, nous voilà sur l'île de Redonda, un "caillou
désert", mais parcouru par d'immenses galeries souterraines où se cachent
les membres de la Confrérie, et en particulier les enfants. Partage des tâches,
entraînements sportifs, le programme est costaud pour les préparer à combattre
les Autodafeurs.
Gus, traumatisé
par ce qui s'est passé chez les Montagues, vit reclus dans sa chambre. Quand il
sort enfin, l'adaptation à ce mode de vie est difficile: son manque de tact et
ses gaffes ne manqueront pas de le mettre dans quelques situations
embarrassantes...
Mais Néné, lui,
s'est rapidement trouvé une semblable: avec Shé, hackeuse, ils forment un duo
de choc.
Il y a aussi
Rama, le nouvel ami de Césarine, qui ne cesse de faire des équations
mathématiques barbantes en toute situation, et Inès, qui fascine rapidement
Gus, bien que ce ne soit pas réciproque…
Cette bande va
s'unir pour prendre les rênes de la bataille contre les Autodafeurs, et
retrouver sans tarder le "Livre qu'on ne peut pas lire". L'action
et l'aventure sont les maîtres mots de ce troisième opus!
Ce roman est un
renouveau intelligent: on découvre enfin les autres membres de la
Confrérie, et les atouts principaux de la saga sont présents: les personnages
ont tous une particularité, ce qui fait qu'on peut s'identifier facilement et
cela leur donne du relief.
On retrouve
la plume légère, addictive de l’auteure, et l'humour, le mélange d'action,
de course-poursuite, de combats, d'aventure…, et l'importance des livres !
C'est un mélange
explosif d'éléments qu'on a déjà rencontrés dans la saga et de nouveaux qui
donnent un souffle au récit.
Plus précisément,
au niveau des personnages, je trouve que Marine Carteron a su, comme je le
disais plus haut, mélangé beaucoup d'éléments, et sans se disperser pour autant!
Par exemple, le
personnage de Césarine prend de plus en plus d'ampleur, et elle devient
réellement importante dans l'histoire. Sa psychologie est approfondie: elle
découvre l'amour, ses relations avec les gens s'améliorent, mais malgré tout
ses angoisses et ses peurs persistent, ce qui est relaté avec un réalisme
terrifiant... Une chose rare dans les romans d'aventure ! De plus, il
est agréable pour le lecteur que rien (ou presque) ne soit laissé en suspens.
Chacune des pistes suivies durant les trois tomes trouve sa résolution.
Une saga qui se
termine en beauté. Jusqu'à la dernière phrase, l'auteure nous tient en haleine
et manie avec brio les retournements de situation...
Bravo Marine
Carteron!
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