La bête humaine de Zola
Auteur: Emile Zola
Edition: Folio
Année de parution: 1977
Nombre de pages: 462
Prix: /
ISBN:2-07-036948-X
|
Synopsis:
Le sang exécrable des Rougon-Macquart court dans les veines de Jacques
Lantier, fils de Gervaise et héritier d'une lignée maudite. Lantier a
assisté au meurtre d'un notable par le chef de gare du Havre. Pour se
protéger, la femme de ce dernier, Séverine, le séduit et devient sa
maîtresse. Auprès d'elle, et dans les vapeurs de sa chère Lison, sa
locomotive, Jacques pense pouvoir conjurer ses pulsions meurtrières,
résister à " la hèle enragée qu'il sent en lui " à la seule vue de la
nudité d'une femme.
Mon avis:
Emile Zola est un auteur classique qui compte beaucoup pour la littérature du XIXème, et qui a écrit de grandes œuvres, dont on parle souvent: j'avais donc très envie d'en lire. J'ai mis beaucoup de temps à lire La bête humaine, bien que ce soit très intéressant et que j'ai envie maintenant de lire d'autres romans d'Emile Zola et de cette époque.
La bête humaine débute par la découverte de la vie au XIXème siècle, que ce soit la vie citadine, les jeu de cartes le soir au café, les marchés, que la vie ferroviaire et campagnarde. On découvre Roubaud, sous-chef de gare, et sa femme Séverine, et je peux vous dire que le roman commence d'une manière assez forte... Puis, Jacques Lantier, conducteur de train, un personnage dont on suit la vie en parallèle, assiste à un meurtre dans un train.
Rassemblés tous les trois par l'enquête qui suit, leurs chemins et leurs histoires se croisent et se lient... Mais pas comme on pourrait l'imaginer.
Roubaud et Jacques sont deux personnages mystérieux; assez vite on comprend qu'ils peuvent aller très loin dans leurs faits et gestes; ils deviennent alors source de danger.
Séverine est une femme ordinaire, mais elle constitue le pilier du roman, tout comme le pilier de la vie de ces deux hommes.
Lors de notre lecture, il y a cette angoisse à chaque page: ne pas savoir comment va se clore l'enquête, quand est-ce que Jacques aura une crise, comment va évoluer Roubaud...
Les personnages sont instables, et le lecteur peut être surpris à tout moment.
Ce "polar" psychologique est rythmé par la locomotive de Jacques, La Lison. Cette locomotive est tout pour Jacques. Il la connaît par cœur, c'est sa raison de vivre; elle devient une amie, voire une véritable compagne.
Au-delà de tout meurtre et de toute enquête policière, il y a l'amour, l'amour pour faire oublier, pour se sauver, ce qui est le cas pour Séverine et Jacques; et l'amour bestial, le retour aux sources de l'homme, le besoin de possession et de sang.
La bête humaine débute par la découverte de la vie au XIXème siècle, que ce soit la vie citadine, les jeu de cartes le soir au café, les marchés, que la vie ferroviaire et campagnarde. On découvre Roubaud, sous-chef de gare, et sa femme Séverine, et je peux vous dire que le roman commence d'une manière assez forte... Puis, Jacques Lantier, conducteur de train, un personnage dont on suit la vie en parallèle, assiste à un meurtre dans un train.
Rassemblés tous les trois par l'enquête qui suit, leurs chemins et leurs histoires se croisent et se lient... Mais pas comme on pourrait l'imaginer.
Roubaud et Jacques sont deux personnages mystérieux; assez vite on comprend qu'ils peuvent aller très loin dans leurs faits et gestes; ils deviennent alors source de danger.
Séverine est une femme ordinaire, mais elle constitue le pilier du roman, tout comme le pilier de la vie de ces deux hommes.
Lors de notre lecture, il y a cette angoisse à chaque page: ne pas savoir comment va se clore l'enquête, quand est-ce que Jacques aura une crise, comment va évoluer Roubaud...
Les personnages sont instables, et le lecteur peut être surpris à tout moment.
Ce "polar" psychologique est rythmé par la locomotive de Jacques, La Lison. Cette locomotive est tout pour Jacques. Il la connaît par cœur, c'est sa raison de vivre; elle devient une amie, voire une véritable compagne.
Au-delà de tout meurtre et de toute enquête policière, il y a l'amour, l'amour pour faire oublier, pour se sauver, ce qui est le cas pour Séverine et Jacques; et l'amour bestial, le retour aux sources de l'homme, le besoin de possession et de sang.
Ce qui fait trembler, ce n'est pas tant les violences conjugales, ou les meurtres prémédités, mais bien les scènes de tendresse, lorsqu'on sait que tout peut basculer pour un cou blanc dénudé.
La tension dramatique est présente, la bête peut éclater à tout moment et ce n'est pas tant la faute de celui en qui elle sommeille que celle des origines même de l'homme.
Par le biais de Jacques et de Roubaud, Zola nous plonge au cœur d'un univers particulier, l'univers ferroviaire, à force de longues pages de description, qui ralentissent la lecture mais ne sont pas pour autant désagréables, tant l'écriture est travaillée, tant les sentiments et les émotions sont détaillés.
Un polar-enquête policière haletant, bien que la plume de l'auteur et le genre du roman fassent qu'on ne peut pas le dévorer comme d'autres livres. Mais il n'empêche que je voulais absolument savoir la suite! C'est juste un roman où il faut prendre son temps...
Ce qui m'a le plus plu, c'est la complexité psychologique des personnages, les coupables avérés, les assassins en devenir... Autant de destins tragiques et bouleversants.
Comme toi, quand j'ai lu au bonheur des dames j'étais très curieuse de connaître toujours la suite, mais c'est vrai que le style réfrenne un peu cette envie ! J'ai très envie de lire d'autres romans de l'auteur :)
RépondreSupprimerDe Zola j'ai lu Au bonheur des Dames et L'Assomoir, si tu a aimé la Bête Humaine je te les conseille, moi j'ai beaucoup apprécié ces histoires :)
RépondreSupprimerJ'ai lu Thérèse Raquin de Zola que j'avais moyennement aimé =/ Mais je pense que je lirai La bête humaine car tu as l'air d'avoir apprécié =)
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