Je sais que tu sais de Gilles Abier
A son tour, elle a voulu savoir quelle était la guerre qui se jouait en moi pour avoir une voix aussi triste.
p.38
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Je sais que tu sais de Gilles Abier
sortie le 18 février 2016, éditions Talents Hauts (Ego)
8 €, 79 pages, ISBN: 978-2-36266-142-6
Service de presse
Synopsis:
J'ai les mains moites. J'ai beau les frotter à plat sur mon jean, elles suent, elles suintent.
Je ne suis pas quelqu'un qui transpire pourtant. Je peux danser une heure, courir vingt minutes, buller sous deux couettes, je reste au sec.
Ça énervait mon frère. Mon côté "poupée de porcelaine", comme il disait, jamais chiffonnée. Le teint frais. La tenue impeccable.
Mon avis:
Merci aux éditions Talents Hauts pour cet envoi !
Choisir la vie. Choisir de pardonner, de passer à autre chose. En plein deuil de son frère, un combat entre Axelle et sa propre conscience s'engage à la suite d'une rencontre bouleversante.
Choisir la vie. Choisir de pardonner, de passer à autre chose. En plein deuil de son frère, un combat entre Axelle et sa propre conscience s'engage à la suite d'une rencontre bouleversante.
Ce roman, l'histoire de la quête psychologique d'Axelle, est d'un réel glaçant, qui plonge le lecteur dans la terreur.
Cependant, je ne sais que penser de ce roman qui véhicule pourtant un message fort, profond et triste; message de paix et d'amour qui m'a semblé noyé par plusieurs éléments inutiles à l'avancée de l'intrigue.
Des personnages comme madame Ngoun m'ont dérangée, car sa personnalité m'a semblé trop tranchée avec l'ambiance mortuaire et angoissante du début. De plus, j'ai eu beaucoup de mal à cerner la narratrice, ne sachant si c'était une sœur ou un frère pendant les premières pages.
Je pourrais qualifier mon impression générale par "lecture décevante", si le style de l'auteur n'était pas aussi viscéral et cru. Gilles Abier pose les mots sur une situation complexe, par des phrases courtes, cinglantes, criantes de douleur.
Des personnages comme madame Ngoun m'ont dérangée, car sa personnalité m'a semblé trop tranchée avec l'ambiance mortuaire et angoissante du début. De plus, j'ai eu beaucoup de mal à cerner la narratrice, ne sachant si c'était une sœur ou un frère pendant les premières pages.
Je pourrais qualifier mon impression générale par "lecture décevante", si le style de l'auteur n'était pas aussi viscéral et cru. Gilles Abier pose les mots sur une situation complexe, par des phrases courtes, cinglantes, criantes de douleur.
Cela n'a pas suffi à me convaincre et à m'emporter en 76 pages dans l'esprit torturé d'Axelle, mais je vous conseille de vous faire votre propre avis sur ce roman, car il vaut malgré tout la peine d'être lu.
Mince alors que tu n'aies pas accroché =/ Je suis quand même tentée par les sujets évoqués^^
RépondreSupprimerIl y a de très bonnes choses dans ce roman, dont les thèmes abordés, donc n'hésite pas à le lire ! :)
SupprimerJ'avais au contraire trouvé que cette concision était un point fort du roman, rendant l'intrigue beaucoup plus intense... Mais je vois ce que tu veux dire, ça reste un peu court pour nouer des liens indéfectibles avec Axelle :p - même si ce n'est sans doute pas le but premier du roman !
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