Comme des images ~ Clémentine Beauvais
A ce moment-là, on ne voyait pas la vitre; juste le monde entier au-delà, par transparence.
Merci beaucoup à Claire et aux éditions Sarbacane pour ce partenariat!
Après en avoir beaucoup entendu parler sur la blogo, je me suis lancée dans cette aventure...
Lycée Henri IV, classe de seconde. Léopoldine, un jeune fille populaire et très belle, casse avec Timothée pour Aurélien. Par vengeance, Timothée envoi à tout le monde une vidéo d'elle très compromettante. Dans la journée qui suit cet envoi, Léo, sa soeur jumelle Iseult et la narratrice, vont devoir réagir à ça.
Dès la première phrase, "il y a un corps dans la cour du lycée Henri IV.", des milliers de questions de bousculent au portillon, il ne nous reste qu'une chose à faire: lire.
Puis, vient le moment où il ne nous reste qu'un chapitre, puis plus qu'une page, puis plus que quelques mots. Alors, on ferme le livre, et je peux vous assurer qu'on reste statique pendant quelques minutes. On réfléchit à ce qu'il vient de ce passer, aux personnages, à leur vie, aux évènements... Et on aime très fort ce roman. Car il nous apporte tant de réflexions, de rire, de dégoût, de peur...
L'élément majeur de ce roman est donc cette vidéo postée contre le gré de Léo. On ne cesse de nous mettre en garde contre les vidéos ou photos que l'on poste sur les réseaux sociaux, ou que l'on donne à nos amis, aux personnes à qui l'on a confiance, car tout peut se perdre. Et Léo va en subir les conséquences. Au début je pensais qu'elle serait battante, qu'elle serait forte, mais, sans que ce soit le contraire, elle ne paraît pas plus touchée que ça. Et, finalement, je me rends compte que c'est plus son entourage qui va changer, évoluer, suite à ça, mais elle, pas tellement.
Comme je l'ai dit plus haut, Léo à une soeur jumelle, Iseult. A part la fait qu'elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau, qu'elle soit toutes les deux très belles, il n'y a que l'apparence que est en jeu. Car Iseult est son contraire: solitaires, dans l'ombre de Léo, c'est une artiste en devenir qui dessine des paysages noirs et sombre. Et ses oeuvres transmettent un message. Tout au long du roman, j'ai senti Iseult se transformer, comme une bombe à retardement. C'est elle, la personne la plus atteinte par la vidéo. Ce qui fait qu'elle est attirante, on s'attache à elle dans l'espoir d'en savoir un peu plus. Mais en s'attachant à elle, on comprend qu'il y a quelque chose de pas clair, quelque chose de malsain.
Et entre elles deux, il y a la narratrice, celle dont on ne sait pas le nom. C'est une jeune fille normale, sans histoire, et pourtant, elle va aussi être atteinte par cette histoire, mais comment et pourquoi, je vous laisse le découvrir en lisant ce livre...
Pour vous expliquer l'ambiance de ce roman, la couleur bleu est un bon début. Bleu clair, plus précisément. Car " Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure - Les yeux d'Elsa d'Aragon" ; car le bleu est la couleur dominante sur la couverture; car c'est un monde coincé, qui, en une journée, va éclater en morceau, révélant les vérités, les dangers, la vraie vie... Mais aussi les amitiés, l'amour, les bêtises... Et le plus fort, c'est que le lecteur ressent tout ça, il le vit! Grâce à la plume de Clémentine Beauvais, évidemment. Une plume qui se laisse lire, qui nous fait rire -le nombre de fois où j'ai ris en lisant Comme des images! -. Une plume simple, mais qui reste.
Ce roman est indescriptible, et pourtant, je m'acharne à vous le décrire... Le diagnostic est clair: vous devez le lire.
Comme des images est un coup de coeur, un coup de coeur qui marque, horrifie, fascine... Il se lit vite - une soirée pour moi - mais reste gravé en vous par la suite.
Nombre de pages: 204 pages
Editeur: Sarbacane collection Exprim'
Prix: 14,90 €
Dès la première phrase, "il y a un corps dans la cour du lycée Henri IV.", des milliers de questions de bousculent au portillon, il ne nous reste qu'une chose à faire: lire.
Puis, vient le moment où il ne nous reste qu'un chapitre, puis plus qu'une page, puis plus que quelques mots. Alors, on ferme le livre, et je peux vous assurer qu'on reste statique pendant quelques minutes. On réfléchit à ce qu'il vient de ce passer, aux personnages, à leur vie, aux évènements... Et on aime très fort ce roman. Car il nous apporte tant de réflexions, de rire, de dégoût, de peur...
L'élément majeur de ce roman est donc cette vidéo postée contre le gré de Léo. On ne cesse de nous mettre en garde contre les vidéos ou photos que l'on poste sur les réseaux sociaux, ou que l'on donne à nos amis, aux personnes à qui l'on a confiance, car tout peut se perdre. Et Léo va en subir les conséquences. Au début je pensais qu'elle serait battante, qu'elle serait forte, mais, sans que ce soit le contraire, elle ne paraît pas plus touchée que ça. Et, finalement, je me rends compte que c'est plus son entourage qui va changer, évoluer, suite à ça, mais elle, pas tellement.
Comme je l'ai dit plus haut, Léo à une soeur jumelle, Iseult. A part la fait qu'elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau, qu'elle soit toutes les deux très belles, il n'y a que l'apparence que est en jeu. Car Iseult est son contraire: solitaires, dans l'ombre de Léo, c'est une artiste en devenir qui dessine des paysages noirs et sombre. Et ses oeuvres transmettent un message. Tout au long du roman, j'ai senti Iseult se transformer, comme une bombe à retardement. C'est elle, la personne la plus atteinte par la vidéo. Ce qui fait qu'elle est attirante, on s'attache à elle dans l'espoir d'en savoir un peu plus. Mais en s'attachant à elle, on comprend qu'il y a quelque chose de pas clair, quelque chose de malsain.
Et entre elles deux, il y a la narratrice, celle dont on ne sait pas le nom. C'est une jeune fille normale, sans histoire, et pourtant, elle va aussi être atteinte par cette histoire, mais comment et pourquoi, je vous laisse le découvrir en lisant ce livre...
Pour vous expliquer l'ambiance de ce roman, la couleur bleu est un bon début. Bleu clair, plus précisément. Car " Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure - Les yeux d'Elsa d'Aragon" ; car le bleu est la couleur dominante sur la couverture; car c'est un monde coincé, qui, en une journée, va éclater en morceau, révélant les vérités, les dangers, la vraie vie... Mais aussi les amitiés, l'amour, les bêtises... Et le plus fort, c'est que le lecteur ressent tout ça, il le vit! Grâce à la plume de Clémentine Beauvais, évidemment. Une plume qui se laisse lire, qui nous fait rire -le nombre de fois où j'ai ris en lisant Comme des images! -. Une plume simple, mais qui reste.
Ce roman est indescriptible, et pourtant, je m'acharne à vous le décrire... Le diagnostic est clair: vous devez le lire.
Comme des images est un coup de coeur, un coup de coeur qui marque, horrifie, fascine... Il se lit vite - une soirée pour moi - mais reste gravé en vous par la suite.
Nombre de pages: 204 pages
Editeur: Sarbacane collection Exprim'
Prix: 14,90 €
"Ce roman est indescriptible" ; ça résume assez bien ce que je pense aussi ^^
RépondreSupprimerLe mieux, c'est de le lire, et de se laisser embarquer =D
Tout à fait! Il est tellement... spécial, qu'il faut le lire pour se faire une idée! :)
SupprimerBonjour, je découvre avec intérêt votre blog qui est très bien construit !
RépondreSupprimerArgan
Je dois le lire... Et je l'ai ! Je ne peux plus attendre maintenant :-)
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