100 000 canards par un doux soir d'orage de Thomas Carreras
"T'es responsable de ce qui t'arrive. C'est toi qui choisis d'être une victime ou une meneuse."
Auteur: Thomas Carreras
Edition: Sarbacane (Exprim)
Mois et Année de parution: 2015
Nombre de pages: 300
Prix:16,00€
ISBN: 978-2-84865-757-8
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Synopsis:
Anatidaephobia (n.f) : Peur panique à l'idée d'être observé, où que l'on se trouve, par un ou des canards.
Quand Ginger, 18 ans, débarque à Merrywaters - le bled le plus paumé d'Angleterre - pour participer à un festival de musique, elle est loin de se douter que les canards seront aussi nombreux dans le coin. Ni qu'ils commenceront à l'espionner...
LA SUITE ?
AH NON, C'EST TOUT, ON NE VOUS DIS PLUS RIEN !
Sachez seulement qu'aucun canard n'a été blessé pendant l'écriture de ce livre.
Quand Ginger, 18 ans, débarque à Merrywaters - le bled le plus paumé d'Angleterre - pour participer à un festival de musique, elle est loin de se douter que les canards seront aussi nombreux dans le coin. Ni qu'ils commenceront à l'espionner...
LA SUITE ?
AH NON, C'EST TOUT, ON NE VOUS DIS PLUS RIEN !
Sachez seulement qu'aucun canard n'a été blessé pendant l'écriture de ce livre.
Mon avis:
Je n'ai pas hésité à demander ce livre, ayant déjà entendu parler de Thomas Carreras pour 50 Cents (que je n'ai toujours pas lu d'ailleurs), roman qu'il a écrit à seulement 18 ans!
100 000 canards par un doux soir d'orage interpelle déjà par sa couverture, très colorée, qui je trouve illustre bien le roman, même si elle ne dit pas la "vérité": c'est le côté enfantin qui ressort alors, gentil, innocent des canards. Mais c'est tout le contraire dans le roman... Du coup, ce décalage que l'on a en voyant la première fois la couverture, et quand on la regarde lors de notre lecture et après (notre avis sur les canards change très vite, je vous l'assure), est assez amusant!
Ginger, 18 ans, est le premier personnage que l'on rencontre. Prête à tout pour trouver un boulot avant le festival de musique "Nightfest", elle se fait engagée dans un pub à Merrywaters, le bled le plus paumé d'Angleterre.
Très vite, des canards se mettent à la regarder. De plus en plus souvent. Ils sont toujours là. Et bien vite, la situation dégénère... Et personne ne s'y attendait!
De notre point de vue de lecteur, la présence des canards et l’état de Ginger se dégradant, la situation devient vite oppressante et inquiétante, mais surtout : on ne peut être que scotché au texte!
Je me suis vite attaché à l’héroïne, car elle est dans la même situation que nous: elle découvre. Elle découvre ce village, les gens qui l'hébergent et qui y vivent... Pendant une centaine de pages, nous n'avons que son point de vue.
Puis, subitement (mais pas sans raison), un certain nombre de personnages prennent la parole: Stevie Wonder, le Général Sawyer, le père de Ginger, des canards, une personne à six doigts, des dragons, des drogués, et encore des canards.... Bref, il y a de tout!
Ce roman est trash: les canards meurtriers, du sang partout, l'ambiance délirante, Thomas Carreras n'a pas fait dans la dentelle!
Le vocabulaire utilisé est très familier et tous les sujets sont abordés sans tabou, mais au moins, ça correspond vraiment aux personnages.
Heureusement, ça ne devient jamais trop lourd ou exaspérant, grâce à l'humour, l'ironie, qui est présente à toutes les pages; la plume de l'auteur, qui donne ce qu'il faut de détails, et les dialogues sont réalistes, drôles, inoubliables même!
"-Tu vois. Elle nous as juste regardés, putain. Ça casse pas trois pattes à un connard. Coin."
100 000 canards par un doux soir d'orage interpelle déjà par sa couverture, très colorée, qui je trouve illustre bien le roman, même si elle ne dit pas la "vérité": c'est le côté enfantin qui ressort alors, gentil, innocent des canards. Mais c'est tout le contraire dans le roman... Du coup, ce décalage que l'on a en voyant la première fois la couverture, et quand on la regarde lors de notre lecture et après (notre avis sur les canards change très vite, je vous l'assure), est assez amusant!
Ginger, 18 ans, est le premier personnage que l'on rencontre. Prête à tout pour trouver un boulot avant le festival de musique "Nightfest", elle se fait engagée dans un pub à Merrywaters, le bled le plus paumé d'Angleterre.
Très vite, des canards se mettent à la regarder. De plus en plus souvent. Ils sont toujours là. Et bien vite, la situation dégénère... Et personne ne s'y attendait!
De notre point de vue de lecteur, la présence des canards et l’état de Ginger se dégradant, la situation devient vite oppressante et inquiétante, mais surtout : on ne peut être que scotché au texte!
Je me suis vite attaché à l’héroïne, car elle est dans la même situation que nous: elle découvre. Elle découvre ce village, les gens qui l'hébergent et qui y vivent... Pendant une centaine de pages, nous n'avons que son point de vue.
Puis, subitement (mais pas sans raison), un certain nombre de personnages prennent la parole: Stevie Wonder, le Général Sawyer, le père de Ginger, des canards, une personne à six doigts, des dragons, des drogués, et encore des canards.... Bref, il y a de tout!
Ce roman est trash: les canards meurtriers, du sang partout, l'ambiance délirante, Thomas Carreras n'a pas fait dans la dentelle!
Le vocabulaire utilisé est très familier et tous les sujets sont abordés sans tabou, mais au moins, ça correspond vraiment aux personnages.
Heureusement, ça ne devient jamais trop lourd ou exaspérant, grâce à l'humour, l'ironie, qui est présente à toutes les pages; la plume de l'auteur, qui donne ce qu'il faut de détails, et les dialogues sont réalistes, drôles, inoubliables même!
"-Tu vois. Elle nous as juste regardés, putain. Ça casse pas trois pattes à un connard. Coin."
Ce roman est excellent. On peut être horrifié par une scène, et deux lignes plus loin, être plié en deux de rire. Il est original, l'imagination de l'auteur est sans limite; on est accroché au récit du début à la fin! Et à part devenir Anatidaephobe, vous ne risquez rien, alors, lisez-le!
Playlist de l'auteur
ça m'a vraiment dégoûté par moments mais j'ai vraiment beaucoup ri, cette histoire est très originale :)
RépondreSupprimerC'est certain! :)
SupprimerJ'ai également beaucoup aimé ce livre qui m'a fait passé un moment incroyable fait de rire et d'effroi ^^
RépondreSupprimerOui, on passe du rire à l'effroi sans arrêt! ^^
Supprimer... J'sais pas trop quoi en penser en fait... J'ai peur que le livre soit trop délirant et pour le coup qu'à force de vouloir faire rire le lecteur, la qualité de plume et la profondeur de l'histoire soient un peu bâclés :/ (faudrait que je le lise pour me faire un avis tu me diras...)
RépondreSupprimerTu résumes bien ce que je te dirait haha ^^ Lis-le, tu seras sûrement surprise, le côté délirant du roman ne bâcle pas le reste, au contraire :)
SupprimerC'est une histoire qui a l'air très originale!
RépondreSupprimerOh oui, et elle l'est! :)
SupprimerAssez d'accord avec ta chronique =D Et, maintenant, je flippe de croiser un canard ^^
RépondreSupprimerCool :D Pareil, je vais éviter les canaux de ma ville, c'est plus sûr ^^
SupprimerC'est affreux ce que ce livre me donne envie... Faut vraiment qu'il croise ma route rapidement ! Merci pour ta chronique très alléchante =D
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