La vie extraordinaire des gens ordinaires de Fabrice Colin
Auteur: Fabrice Colin
Edition:Flammarion
Mois et Année de parution: 2010
Nombre de pages:328
Prix:13€
ISBN: 978-2-0812-2982
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Synopsis:
« Il me restait vingt adresses : vingt lieux éparpillés aux quatre coins du monde, et vingt histoires toutes plus incroyables les unes que les autres. C'est ce jour où le titre de ce livre m'est venu : La Vie extraordinaire des gens ordinaires. »
Lisez. Lisez, de la première à la dernière page. Si ça vous plait, débrouillez-vous pour en faire un livre.
Mon avis:
J'ai découvert Fabrice Colin cet été, avec "La saga Mendelson" (cliquer sur le titre pour voir mes chroniques de cette saga), que j'avais beaucoup aimée.
Ici, on retrouve bien l'esprit voyageur, le côté journaliste de l'auteur, ce besoin de trouver les meilleures histoires, les plus incroyables, le tout extrêmement bien documenté.
D'après le prologue, ce livre n'est pas écrit par F.Colin, mais par le Poète, un drôle de personnage rencontré à l'hôpital, qui lui confie son manuscrit pour qu'il en fasse un livre.
On peut choisir d'y croire ou pas, à vous de voir.
Il y a 21 nouvelles en tout, éparpillées aux quatre coins du monde; des histoires de gens totalement ordinaires, comme vous et moi, que rien ne préparait à vivre ces choses-là...
Il y a deux catégories: celle auxquelles on peut facilement croire: un hôpital inversant deux dossiers, une famille rénovant un parc d'attractions désaffecté, un clown d'hôpital qui guérit par les larmes, un restaurant au cœur du Népal...
Et celles qui sortent totalement de l'ordinaire: des statues qui pleurent, des dinosaures dans un jardin en Italie, un enfant qui reconstitue de tête l'Atlantide, un homme qui a des visions en survolant un nuage...
Dis comme ça, c'est impensable à croire, mais la plume de l'auteur nous projette dans ces familles, les interviews paraissent vrais; on s'imagine à leur côté, en train d'assister à ces phénomènes, d'écouter leur récit.
J'ai eu vraiment envie d'y croire, à toutes ces histoires extraordinaires, ces destins changés à jamais, et il y a tellement de détails historiques que cela en devient troublant de réalité.
J'ai en préférées certaines, et il arrive de rester sur sa fin, d'en vouloir toujours plus. On peut s'identifier aux personnages, être ému, rester sans voix, être étonné. Certaines histoires resteront à jamais en moi; j'aurais plaisir à relire ce roman.
J'avais peur d'avoir du mal à passer d'une nouvelle à l'autre, mais finalement on s'y habitue, et c'est loin d'être désagréable de faire des découvertes surprenantes en quelques pages, puis de passer à une autre histoire avec, pour seule coupure, une page blanche.
Vous pouvez choisir de croire à ces histoires, de vous laisser emporter par ces phrases (bien que ce soit parfois trop incroyable), et pour cela, lisez et appliquez les "Instructions de lecture"!
Je les trouve très belles, et elles s'appliquent à tous les romans, mais sont presque indispensables pour celui-ci (vous comprendrez pourquoi...).
J'ai découvert Fabrice Colin cet été, avec "La saga Mendelson" (cliquer sur le titre pour voir mes chroniques de cette saga), que j'avais beaucoup aimée.
Ici, on retrouve bien l'esprit voyageur, le côté journaliste de l'auteur, ce besoin de trouver les meilleures histoires, les plus incroyables, le tout extrêmement bien documenté.
D'après le prologue, ce livre n'est pas écrit par F.Colin, mais par le Poète, un drôle de personnage rencontré à l'hôpital, qui lui confie son manuscrit pour qu'il en fasse un livre.
On peut choisir d'y croire ou pas, à vous de voir.
Il y a 21 nouvelles en tout, éparpillées aux quatre coins du monde; des histoires de gens totalement ordinaires, comme vous et moi, que rien ne préparait à vivre ces choses-là...
Il y a deux catégories: celle auxquelles on peut facilement croire: un hôpital inversant deux dossiers, une famille rénovant un parc d'attractions désaffecté, un clown d'hôpital qui guérit par les larmes, un restaurant au cœur du Népal...
Et celles qui sortent totalement de l'ordinaire: des statues qui pleurent, des dinosaures dans un jardin en Italie, un enfant qui reconstitue de tête l'Atlantide, un homme qui a des visions en survolant un nuage...
Dis comme ça, c'est impensable à croire, mais la plume de l'auteur nous projette dans ces familles, les interviews paraissent vrais; on s'imagine à leur côté, en train d'assister à ces phénomènes, d'écouter leur récit.
J'ai eu vraiment envie d'y croire, à toutes ces histoires extraordinaires, ces destins changés à jamais, et il y a tellement de détails historiques que cela en devient troublant de réalité.
J'ai en préférées certaines, et il arrive de rester sur sa fin, d'en vouloir toujours plus. On peut s'identifier aux personnages, être ému, rester sans voix, être étonné. Certaines histoires resteront à jamais en moi; j'aurais plaisir à relire ce roman.
J'avais peur d'avoir du mal à passer d'une nouvelle à l'autre, mais finalement on s'y habitue, et c'est loin d'être désagréable de faire des découvertes surprenantes en quelques pages, puis de passer à une autre histoire avec, pour seule coupure, une page blanche.
Vous pouvez choisir de croire à ces histoires, de vous laisser emporter par ces phrases (bien que ce soit parfois trop incroyable), et pour cela, lisez et appliquez les "Instructions de lecture"!
Je les trouve très belles, et elles s'appliquent à tous les romans, mais sont presque indispensables pour celui-ci (vous comprendrez pourquoi...).
Priser l'encens, les oiseaux, la pluie venteuse - notes de piano et taches de soleil.
Etre seul, savoir le rester; goûter le calme et le silence.
Se faire enfant; se faire rêveur; tel l'épouvantail abandonner ses haillons.
Voir en la toute première phrase, la surface d'une eau noire; plonger.
Ignorer le galop du temps; sa musique suffira.
S'arrêter au détour d'un chapitre, écouter sa respiration lente.
Soupirer. Rire. Pleurer. Commenter à voix haute.
Songer à l'auteur: ses paysages/un trésor perdu/le soir de sa mort.
S'abstraire du monde et jouir de l'instant.
Dans une de mes nouvelles préférées, "Inspirer/Expirer", un clown d'hôpital, au lieu de "guérir par le rire" de jeunes malades, les guérit par les pleurs, en leur faisant écouter les chansons les plus tristes. Voici comment le Dr Jeffrey-Jeffrey Platatypus explique son choix:
"Parce que ça fait du bien. Dans la vie, il y a des choses gaies et des choses tristes. Pleurer, ce n'est pas triste. C'est une réaction. Ça soulage. Pleurer, c'est rendre au monde un peu de la beauté qu'il nous a donnée, ce qui n'est pas anodin. On peut pleurer de joie ou de tristesse mais les larmes, toujours, sont l'extrême sourire."
Et bien sûr, la fameuse liste des musiques que le Dr et sa patiente Allison ont choisi:
A vous de vous lancer ou pas dans cette aventure, de faire le premier pas.
Je vous assure que vous ne serez pas déçus: Fabrice Colin est un auteur qu'il faut à tout prix découvrir.
Bonne lecture ♥
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCa me fait très envie ! ^^
RépondreSupprimerJe n'avais pas du tout aimé le roman ''Bal de Givre à New York'' du même auteur, mais celui-là me tente carrément !! Rien que le titre me donne envie !! ^^
RépondreSupprimerMercii pour cette belle chronique... Tu m'as donné envie de découvrir ces nouvelles =)
RépondreSupprimerSuperbe chronique ! Je connaissais pas du tout l'auteur, mais rien que le titre me donne envie de le lire ! Belle découverte !
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