Tant que nous sommes vivants d'Anne-Laure Bondoux
"Tu crois qu'il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue?"
Auteur: Anne-Laure Bondoux Edition:Gallimard Jeunesse Mois et Année de parution: Septembre 2014 Nombre de pages: 297 Prix: 15€ ISBN: 978-2-07-065379-9 |
Synopsis:
Bo et Hama travaillent dans la même usine. Elle est ouvrière
de jour, lui, forgeron la nuit. Dès le premier regard, ils tombent
follement amoureux. Un matin, une catastrophe survient
et ils doivent fuir la ville dévastée. Commence alors pour eux
un fabuleux périple à travers des territoires inconnus...
Mais quand l'ombre a pris la place de la lumière,
l'amour suffit-il à nous garder vivants?
Mon avis:
Ayant rencontré l'auteure au SDL de Montreuil en novembre, je m'attendais à beaucoup aimer ce livre, et je ne suis pas déçue.
Coup de coeur pour ce magnifique roman, et ce n'est pas le dernier d'Anne-Laure Bondoux que je vais lire!
On découvre Bo et Hama, deux ouvriers dans une petite ville où il ne se passe jamais grand-chose. Alors, quand Bo croise le regard d'Hama et qu'ils tombent follement amoureux, leur ville commence à se réveiller, et les discussions sur ce couple heureux vont bon train dans les cafés.
Au début, je les ai trouvés presque adolescents dans leur façon d'être aussi heureux, puis, de révélation en révélation, leur comportement change, l'expérience de la vie s'inscrit en eux et les abîme.
Il y a aussi une part de mystère et de magie assez présente. En effet, les parents de Bo faisaient des sortes de rêves prémonitoires, et autres comportements étranges qui n'ont jamais été expliqués à Bo. Et quand ses origines le rattrapent...
Mais je ne vous en dirais pas plus sur eux, il faut que vous appréciez votre lecture! :)
Tout d'abord, Bo et Hama travaillent dans l'usine de cette ville, et leur seule distraction sont les promenades au bord du fleuve et les thés dansants le dimanche après-midi. Leur vie est donc assez monotone. Mais lorsqu'un accident détruit l'usine, les habitants de la ville commencent à croire les prédictions d'un vieux fou, Melkior, et la pression est trop présente pour Bo et Hama, qui s'enfuient.
Ils découvrent alors d'autres façons de vivre, et, d'adolescents, ils deviennent adultes.
Mais quand leur passé les rattrape, comment faire?
Puis Tsell arrive. Tsell, une enfant pas comme les autres. Comment Tsell pourrait se guider à travers ce monde en destruction? En devenant en elle-même. En s'apprivoisant, en retournant à la source de son existence, en marchant dans les pas de ses parents, sans faire, elle l'espère, les mêmes erreurs.
Ce roman se déroule tel un théâtre d'ombres, celui que crée Bo. Tableaux par tableaux. Lieux après lieux. Si j'ai pensé à cette ressemblance, c'est parce que le monde dans lequel ils se trouvent est apocalyptique, en destruction; des choses assez étranges s'y passent, entre magie, tradition, la guerre arrive... C'est pourquoi l'idée d'un monde en négatif, en noir et blanc, forgé dans le cuivre, le fer, mais pareil à de la dentelle, très travaillée, est idéale et reflète assez bien l'ambiance de ce roman.
C'est aussi un roman qui fait réfléchir sur notre vie, sur les événements qui peuvent s'y produire, grâce au voyage initiatique que font Bo et Hama.
"Tu crois qu'il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue?"s'impose comme une phrase qui reflète particulièrement bien la réflexion qui m'a animée tout au long de ma lecture...
Ayant rencontré l'auteure au SDL de Montreuil en novembre, je m'attendais à beaucoup aimer ce livre, et je ne suis pas déçue.
Coup de coeur pour ce magnifique roman, et ce n'est pas le dernier d'Anne-Laure Bondoux que je vais lire!
On découvre Bo et Hama, deux ouvriers dans une petite ville où il ne se passe jamais grand-chose. Alors, quand Bo croise le regard d'Hama et qu'ils tombent follement amoureux, leur ville commence à se réveiller, et les discussions sur ce couple heureux vont bon train dans les cafés.
Au début, je les ai trouvés presque adolescents dans leur façon d'être aussi heureux, puis, de révélation en révélation, leur comportement change, l'expérience de la vie s'inscrit en eux et les abîme.
Il y a aussi une part de mystère et de magie assez présente. En effet, les parents de Bo faisaient des sortes de rêves prémonitoires, et autres comportements étranges qui n'ont jamais été expliqués à Bo. Et quand ses origines le rattrapent...
Mais je ne vous en dirais pas plus sur eux, il faut que vous appréciez votre lecture! :)
Tout d'abord, Bo et Hama travaillent dans l'usine de cette ville, et leur seule distraction sont les promenades au bord du fleuve et les thés dansants le dimanche après-midi. Leur vie est donc assez monotone. Mais lorsqu'un accident détruit l'usine, les habitants de la ville commencent à croire les prédictions d'un vieux fou, Melkior, et la pression est trop présente pour Bo et Hama, qui s'enfuient.
Ils découvrent alors d'autres façons de vivre, et, d'adolescents, ils deviennent adultes.
Mais quand leur passé les rattrape, comment faire?
Puis Tsell arrive. Tsell, une enfant pas comme les autres. Comment Tsell pourrait se guider à travers ce monde en destruction? En devenant en elle-même. En s'apprivoisant, en retournant à la source de son existence, en marchant dans les pas de ses parents, sans faire, elle l'espère, les mêmes erreurs.
Ce roman se déroule tel un théâtre d'ombres, celui que crée Bo. Tableaux par tableaux. Lieux après lieux. Si j'ai pensé à cette ressemblance, c'est parce que le monde dans lequel ils se trouvent est apocalyptique, en destruction; des choses assez étranges s'y passent, entre magie, tradition, la guerre arrive... C'est pourquoi l'idée d'un monde en négatif, en noir et blanc, forgé dans le cuivre, le fer, mais pareil à de la dentelle, très travaillée, est idéale et reflète assez bien l'ambiance de ce roman.
C'est aussi un roman qui fait réfléchir sur notre vie, sur les événements qui peuvent s'y produire, grâce au voyage initiatique que font Bo et Hama.
"Tu crois qu'il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue?"s'impose comme une phrase qui reflète particulièrement bien la réflexion qui m'a animée tout au long de ma lecture...
Rien ne serait possible sans l'essence même d'un roman, la plume de l'auteure, cette si belle plume.
Devant nos yeux, les mots prennent forme, se délaissent de leur armure d'encre et se transforment en histoires.
Devant nos yeux, les mots prennent forme, se délaissent de leur armure d'encre et se transforment en histoires.
Peu à peu, j'ai commencé à comprendre où Anne-Laure Bondoux désirait emmener le lecteur, les messages qu'elle souhaitait faire passer. Les passages de la vie, retranscrits ici sous forme de conte, de traversée des différentes contrées, de la découverte, le retour aux origines...
Un voyage initiatique extraordinaire, mi-conte mi-roman d'aventure.
Je vais le commencer demain, j'ai vraiment hâte !!
RépondreSupprimerEt hop ! Un livre de plus dans ma wishlist :)
RépondreSupprimerIl est sur ma Wish, j'ai vraiment vraiment hate de le lire !
RépondreSupprimerBonne année 2015 !
Bisous,
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